samedi 15 février 2014

TROUBLES DE LA MICTION

ANURIE
Dèfinition: absence ou diminution au-dessous de 100 ml/24h de la quantité d’urine excrétée par les reins. Dans l’anurie, il n’y a peu d’urine dans la vessie, alors que  dans la rétention urinaire, la vessie est pleine et distendue ( globe vésical).
Etiologie: uropathie obstructive, insuffisance rénale aiguë.

CHYLURIE
Présence de lymphe dans l’urine, qui a un aspect laiteux. Signe l’érosion d’un vaisseau lymphatique (p.ex. en cas de tumeur, de traumatisme ou de filariose).


DYSURIE
Définition: miction lente à venir, difficile ou douloureuse.
Symptôme: nécessité d’utiliser les muscles accessoires de la miction ( muscles abdominaux, diaphragme), jet faible, début mictionnel maximal < 20ml/sec.

INCONTINENCE URINAIRE
Définition: émission involontaire d’urines.

NYCTURIE
Définition: augmentation de la diurèse nocturne, forçant le malade à se lever une ou plusieurs fois pendant la nuit pour uriner. Normalement, l’excrétion d’urines est diminuée pendant la nuit ( 2-4 fois par rapport au jour) et le sujet en bonne santé ne doit pas se lever pour uriner.

Etiologie
- Psychogène: La nycturie accompagne souvent l’insomnie, la dépression et l’angoisse.
- Attente des voies urinaires basses toutes les causes de dyurie peuvent s’accompagner de nycturie, notamment adénome de la prostate.
- Insuffisance cardiaque ou rénale: augmentation de la diurèse nocturne en raison de l’impossibilité d’éliminer une urine concentratrée ( supérieure à 1,018 de densité) pendant la niut.
- Diabète sucré, diabète insipide.
- Administration de diurétique.

OLIGURIE: diminution de l’excrétion journalière d’urines au-dessous de 500ml chez l’adulte ou de 24ml/kg chez l’enfant. Cause: déhydratation, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque,uropathie obstructive.

PNEUMATURIE: présence de gaz dans les urines. Symptôme rare, secondaire à une fistule entérovésicale ou à une cystite emphysémateuse due à des germes aérogènes présenrs qui forment des bulles à contenu gazeux dans la paroi et la lumière vésicale. Observée chez le diabétique atteint de neuropathie vésicale.

POLLAKIURIE
Définition: augmentation de la fréquence des mictions caractérisée par la survenue de plus de 8 mictions par 24 heures en dehors de toute augmentation de la diurèse, les mictions étant en général de petits volumes.
Etiologie.
- Psychogène: les états d’angoisse ou d’agitation s’accompagnent fréquemment de potomanie et de pollakiurie.
- Atteinte des voies urinaires basses: toutes les cause de dysurie peuvent aussi causer la pollakiurie. La pollakiurie sans polyurie indique une diminution de la capacité vésicale.
- Polyurie: toutes les polyurie s’accompagnent de pollakiurie.

POLYURIE
Définition: augmentation du volume urinaire au-dessus de 2500 ml/jour ou diurèse supérieure à 50 ml/kg de poids corporel /24h.
Etiologie
- Polyurie physiologiue: absorption exagérée de liquides. Potomanie.
- Diabète insipide: la polyurie peut dépasser 20 litre par jour dans le diabète insipide par manque     d’hormone antidiurètique (ADH). Cette forme peut être congénitale ou acquise.
- Diabète sucré: la polyurie caractéstique du diabète non traité ou mal équilibré avec glycémie élevée et glycosurie abondante.
- Insuffisance rénal avancée: la polyurie résulte du mécanisme de compensation par lequel le rein essaye d’augmenter au maximum la capacité de filtration glomérulaire des néphrons non détruits. L’urine émis est isosthénurique ( urine de densité faible, inférieure à 1,010, mais constante).
- Traitement diurètique: la phase de régression des oedèmes pendant le traitement d’une insuffisance cardiaque, d’un syndrome néphrotique ou d’une cirrhose du foie, s’accompagne de polyurie.
- Phase de régression d’une uropathie obstructive, d’une nécrose tubulaire aiguë.

RÉTENTION D’URINE
Incapacité à vider complètement la véssie ( existence d’un résidu post-mictionnel).

TÉNESME URINAIRE
Contracture spasmodique douloureuse du sphincter vésical, s’accompagnant d’un besoin impérieux d’uriner.

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jeudi 7 novembre 2013

Gangrène gazeuse

Définition: Infection d’une plaie par des germes anaérobies qui élaborent des exotoxines et provoquent une nécrose tissulaire locale ( hémolyse, œdème et libération de gaz) ainsi qu’un état de choc grave avec oligoanurie.

Étiologie: Les germes en cause sont des espèces de Clostridium ( C.perfringens, C.septicum, C.tertium, C.sordellii ), souvent associés à des staphylocoques, des streptocoques. Les germes peuvent être d’origine tellurique (plaie traumatique) ou endogène (tube digestif, voies génitales ) lors d’une intervention chirurgicale ou un avortement septique. L’infection peut être liée à la toxicomanie par injection. La gangrène gazeuse “spontanée“, non liée à un traumatisme, s’observe notamment chez les sujets immunodéprimés. C’est l’exotoxine qui est responsable de l’extension rapide de l’infection et de la destruction des muscles.

Symptômes: La gangrène gazeuse, dont la période d’incubation est de 12-48 heures, survent à la suite d’un traumatisme ( fracture ouverte, perforation d’un organe creux, brûlure, piqûre d’insecte, injection ) ou d’une opération des voie biliaires ou gynécologique. Le début est caractérisé par une douleur souvent disproportionnée par rapport à la lésion visible et accompagnée de signes généraux: tachycardie, tachypnée, anxiété, confusion, état de choc, fièvre modérée. Apparition d’un œdème local qui peut devenir important, de cellulite, de bulles et d’un “bronzage cutané“.

L’emphysème sous-cutané peut être détecté à la palpation dans la moitié des cas (crépitation gazeuse ). Au niveau de la plaie, nécrose de la peau et muscles sous-jacents (myonécrose) qui deviennent brunâtres et dégagent une odeur douceâtre. Sans traitement, aggravation des signes généraux: hémolyse, oligoanurie, cyanose et évolution vers un coma progressif.

Examens de laboratoire: Identification des germe par examen microscopique direct ou culture du frottis de l’exsudat de la plaie.
Hémoculture.

Pronostic: La mortalité est estimée à 25%.
Traitement: Soins intensifs. Débridement et excision d’urgence des tissus nécrosés et antibiothérapie précose (p.ex. benzylpénicilline 10 à 30 millions d’UI/jour associée à un aminoside, amoxicilline + acide clavulanique et/ou métronidazole). Oxygènothérapie hyperbare si elle disponible ( neutralise les toxines et bloque la progression du germe en diminuant la germination des spores). 


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